October 26, 2024

 JE CONDURAIRAI MON ÉQUIPE EN LIGUE DES CHAMPIONS, DITES DIT L’ENTRAÎNEUR-CHEF

 

 

Lorsqu’il a été annoncé à l’entraîneur de Chelsea en février dernier que l’entraîneur de Lyon, Sonia Bompastor, était sur le point de lui succéder, elle a insisté sur le fait qu’il était “injuste” de pontifier sur les références d’un autre manager, en particulier alors qu’ils restent sous contrat ailleurs. “Quand le club aura quelque chose à signaler sur une nomination d’entraîneur-chef, je suis sûr qu’il le fera”, fut sa réponse sévère aux journalistes. “Nous n’avons rien à signaler pour le moment.”
Deux mois plus tard, Chelsea n’a toujours pas annoncé officiellement qui prendra les rênes de Hayes lorsqu’elle partira pour devenir manager de l’équipe nationale féminine des États-Unis à la fin de la saison. Cependant, alors que The Telegraph rapporte désormais qu’un accord a été conclu avec Bompastor et son assistante Camille Abily pour passer à Kingsmeadow, il semble presque certain que ce soit la Française qui prendra en charge les Bleus la saison prochaine.
Sur le papier, du moins, c’est le meilleur rendez-vous possible. Bompastor est un gagnant en série. Elle a mené Lyon à deux titres de champion (avec un troisième susceptible de suivre le mois prochain), trois coupes nationales et – surtout – un triomphe en Ligue des champions, depuis qu’elle est devenue entraîneur en avril 2021
Malgré tous les succès de Hayes au cours de son séjour à Chelsea – et il y en a eu beaucoup – sa quête de gloire européenne a jusqu’à présent été infructueuse. Dans cette optique, s’attacher les services d’un entraîneur ayant un solide bagage dans la première compétition interclubs du continent constituerait une véritable déclaration d’intention de la part des Bleus.
Que d’autres managers aient réalisé des exploits similaires avec l’équipe de stars de Lyon avant d’échouer ailleurs – voir le mandat malheureux à Everton du prédécesseur triple vainqueur de Bompastor, Jean-Luc Vasseur – devrait peut-être inciter à une certaine prudence. Mais, avec un bassin d’entraîneurs de haut niveau dans le football féminin plutôt modeste par rapport à la richesse des managers établis dans le football masculin, obtenir la signature de la Française serait incontestablement un véritable coup d’État.

 

 

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